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La (TRÈS) belle victore du MSB face au Paris Basket

HoopsWriter
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Hudgins MVP, Le Mans fait tomber le Paris Basket

On était à Antarès ce soir pour l’affiche de gala face au Paris Basketball — sur qui on a écrit il y a quelques temps.

Les deux équipes restaient sur une défaite : Paris avait vu sa folle série s’arrêter face à Lyon-Villeurbanne en Euroligue, alors que Le Mans avait concédé une défaite frustrante à Bourg-en-Bresse le week-end dernier.

Avant la trêve, les états de forme étaient assez inégaux et, avant le début du match, on se demandait si Paris était bon à prendre ce soir : réaction d’orgueil ou coup de pompe physique qui se confirme ?

En début de match, on a vu deux équipes assez en difficulté en attaque, avec des défenses serrées et du déchet au shoot. Paris a tout de même passé un 5-0 en mettant trois stops d’affilée.
Mais Le Mans, sous l’impulsion d’Hudgins, Thomas et Yeguete, a réussi à débloquer son compteur. Paris a viré en tête en fin de premier quart en imposant sa défense, qui ne donnait aucun tir facile aux Manceaux.


Paris en deçà de ses standards, le secteur intérieur manceau brille

Le MVP du soir, Trevor Hudgins, est sorti de sa boîte et a commencé son show en début de 2nd quart, avec des tirs primés qui ont d’abord maintenu Le Mans au contact, avant de leur donner l’occasion de passer devant.

Paris a décliné et relâché la pression en défense, ce qui a permis à DiLeo de planter quelques flèches, malgré son manque de réussite global. En haussant le ton au rebond avec Yeguete, Narace et Thomas, Le Mans est passé devant à la mi-temps (42-36), de fort belle manière.

Le Mans a poursuivi sur sa lancée en début de seconde mi-temps avec un 4-0 rapide. L’écart est même monté à 12 points car ils ont profité des fautes parisiennes et de leur manque de réussite pour engranger. Mais à son tour, l’équipe sarthoise a connu une fin de quart-temps délicate, faute d’avoir converti toutes ses tentatives dans la foulée de ses stops. C’est dommage, car Paris, dans le sillage de Tyson Ward (28 pts ce soir), est revenu à 2 points avant le dernier quart. Ça coïncide avec la sortie d’Hudgins en fin de quart-temps, qui avait bien besoin de souffler.


Hudgins l’a joué comme TJ Shorts et Hifi :-)

Dans le quatrième quart, la tension est montée et Le Mans a démarré très fort avec une action qui a fait lever Antarès : dans la foulée d’un contre manceau, Delaunay file au dunk pour donner le ton. À ce moment-là, Paris n’a pas abdiqué, et Tyson Ward a continué d’appuyer. Trois fois, il a été trouvé dans le corner et a inscrit un tir primé pour maintenir Paris à flot. En face, c’est Hudgins qui sort les tirs clutch pour faire lever Antarès, et Delaunay l’imite ensuite. On sent que Paris pourrait revenir, mais TJ Shorts et Nadir Hifi ne sont pas dans les mêmes dispositions qu’à Olympiakos ou face à Monaco : ils rentrent des paniers à mi-distance, mais on les sent moins explosifs qu’à l’accoutumée. Ward, lui, est toujours chaud.

À deux minutes de la fin, il y avait trois possessions d’écart. Sur un shoot à 3 points manqué par les Parisiens, Le Mans arrache le rebond avec Narace, avant que Delaunay n’obtienne la faute. À ce moment-là, Le Mans entrevoit une victoire de prestige. La fin de match a été difficile des deux côtés avec des pertes de balle et des tirs en fin de chrono. La belle victoire est là pour Le Mans, qui reste dans le groupe des équipes au bilan équilibré (Gravelines-Dunkerque et Strasbourg). Très belle opération donc :-)




Le Mans au diapason, Paris en manque de fraîcheur

On a vraiment kiffé le match, avec une belle ambiance. Sur le terrain, tous les Manceaux ont été au diapason ; les intérieurs ont très bien travaillé (39 rebonds à 30). On a bien aimé le match de Mehdi Ngouama, qui a bien pris le relais à la mène, et le joli rebond de Léopold Delaunay, qui avait eu un début de match difficile.

Pour Paris, ça fait deux défaites d’affilée. Ça n’a évidemment rien d’infamant quand on voit ce qu’ils ont fait juste avant. Comme on le disait il y a quelques jours, leur style de jeu est forcément sujet à des trous d’air, et face à l’enchaînement des matches, ils rencontreront certainement des passages comme celui-ci à l’avenir. Thiago Splitter a bien tenté de faire tourner en effectuant des quadruples (!) changements, mais la fraîcheur a clairement manqué à son équipe. On verra s’ils arrivent à relever la tête mercredi soir, face au Real en Euroligue.


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